FESTIVAL du CINÉMA ITALIEN
Édition 2020
Nouvelles dates !!
Du 21 au 29 septembre 2020
Voici ci-dessous en avant première la liste des films sélectionnés pour vous sous forme d'affiches de films
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LISTE des FILMS & des ÉVÈNEMENTS
Édition 2020
du 21 au 29 septembre
Conférence inaugurale "UNE, CENT, MILLE ITALIE" le lundi 23 mars à 18h30 Portrait sensible de l’Italie d’aujourd’hui au travers des mots et du regard de Rocco FEMIA, journaliste, auteur et éditeur de la revue Radici « La revue des passionnés de l’Italie »
SOIREE de CLOTURE Projection du film "LA STRADA" au cinéma LE MAIL Le 7 avril à 19h30 Soirée présentée par Laurent SCOTTO
MARTIN EDEN
De Pietro Marcello (2019)
Martin Eden est matelot : c’est son dur moyen de subsistance. Un jour, après avoir soustrait courageusement un inconnu des coups d’une brute, il est introduit dans une grande maison bourgeoise où il rencontre Elena. La belle jeune femme érudite initie Martin Eden au savoir et à la littérature. Les connaisseurs de l’œuvre de Jack London, datée de 1909, auront reconnu là certains de ses épisodes ; les autres auront à coup sûr envie de s’y plonger aussitôt.
Critique :
En partie autobiographique, Martin Eden est un grand roman d’apprentissage. Pietro Marcello, remarqué jusque-là pour ses récits plus confidentiels, expérimentaux (La Bocca del lupo, Bella e perduta), y parvient de manière originale. Son film est fidèle au livre (à son esprit, à la simplicité noble de son style), mais il prend quelques libertés : l’histoire se déroule à Naples et, habillement, l’époque est composite, puisqu’elle englobe les bouleversements du xxe siècle, de la montée du socialisme révolutionnaire aux guerres, en passant par les Trente Glorieuses. Des archives, magnifiques, constellent ainsi ce récit épique, et ces trésors filmiques résonnent avec l’aventure palpitante vécue par Martin Eden. Le film touche juste sur le thème de la honte sociale et de la frénésie d’apprendre, sur l’exaltation et le labeur de l’écriture. À la fois candide et viril, heureux et torturé, l’acteur Luca Marinelli met finement en valeur les facettes de son personnage. (Telerama)
IL CAMPIONE
de Leonardo D’Agostini (2019)
avec Stefano Accorsi, Andrea Carpenzano, Ludovica Martino, Mario Sgueglia
Christian Ferro est un joueur de football talentueux et fantasque. Pour le remettre dans le droit chemin, son club lui assigne un tuteur, Valerio Fioretti, enseignant qui ignore tout de l’immense industrie liée à ce sport. Entre les deux naîtra une amitié inattendue. Une comédie intelligente sur les coulisses du "foot business" et les choses essentielles de la vie.
CRITIQUE :
La comédie italienne n'est pas morte, elle se renouvelle en s'appropriant de nouveaux personnages et des situations qui n'existaient pas il y a 20 ans. Avec Il campione, Leonardo d'Agostini s'attaque aux nouvelles stars du football qui, dès leur plus jeune âge, deviennent des icônes et empochent des millions chaque mois sans avoir le moindre gramme de raison (d'intelligence ?) dans la tête. Il campione déroule alors un schéma classique de choc des cultures et des personnalités en confrontant une de ces nouvelles idoles avec un professeur entre deux âges, loser et ringard, qui n'a jamais mis les pieds dans un stade.
LA PARANZA DEI BAMBINI
De Claudio Giovannesi (2019)
Nicola et ses amis ont entre dix et quinze ans. Ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, seulement de mener une vie ordinaire comme leurs parents. Leurs modèles : les parrains de la Camorra. Leurs valeurs : l’argent et le pouvoir. Leurs règles : fréquenter les bonnes personnes, trafiquer dans les bons endroits, et occuper la place laissée vacante par les anciens mafieux pour conquérir les quartiers de Naples, quel qu’en soit le prix.
Critiques :
Metteur en scène d’Ali a les yeux Bleux et de plusieurs épisodes de Gomorra, Claudio Giovannesi est un familier des thèmes que charrie ce récit, comme du travail de Saviano. Les mafias italiennes y apparaissent pour ce qu’elles sont aujourd’hui : des organisations criminelles dévitalisées, bien loin de leurs heures de gloire, menacées à chaque instant d’être débordées par une jeunesse rendue prédatrice par l’atomisation du corps social italien et une situation économique désolante. (Ecran Large)
5 E IL NUMERO PERFETTO
De Igort (2019)
A Naples dans les années 1970, Peppino, ex-tueur à gages de la Camorra, cherche à propulser son fils dans ses pas… Quand ce dernier est assassiné, il se lance dans une vengeance sanguinaire qui va renvoyer dos à dos tous les clans mafieux de la ville mais aussi menacer la vie de sa fille, Rita… Adaptation par l'auteur et dessinateur italien Igort Tuveri de sa BD best-seller parue en 2002, cette pépite à l'ambiance sombre et violente plonge le spectateur dans une Naples mafieuse de la grande époque.
Critiques :
Enlevé, très graphique et bourré de références à la BD, le film multiplie les scènes somptueuses et offre un nouveau rôle en or à l'immense comédien Toni Servillo (« Gomorra », « La Grande Bellezza »…), qui apporte grandiloquence et théâtralité à ce Peppino jusqu'au-boutiste, tandis que Valeria Golino campe une Rita d'une grande justesse. (Le Parisien).
IL TRADITORE
De Marco Bellocchio (2019)
Avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Cândido, Fabrizio Ferracane
Au début des années 1980, la guerre entre les parrains de la mafia sicilienne est à son comble. Tommaso Buscetta, membre de Cosa Nostra, fuit son pays pour se cacher au Brésil. Pendant ce temps, en Italie, les règlements de comptes s'enchaînent, et les proches de Buscetta sont assassinés les uns après les autres. Arrêté par la police brésilienne puis extradé, Buscetta, prend une décision qui va changer l'histoire de la mafia : rencontrer le juge Falcone et trahir le serment fait à Cosa Nostra.
Critique :
Au centre de cette grande fresque classique, impressionnante par son ampleur et son ambition, il y a Tommaso Buscetta, l’un des premiers repentis de la mafia italienne.
Mais Bellocchio ne fait jamais de Buscetta un héros ni un monstre. Il insiste au contraire sur son humanité non pour faire oublier sa culpabilité mais pour rappeler que la Mafia est, selon les mots de Falcone, « un phénomène humain » ni éternel, ni invincible. Dans cette famille du crime, comme dans toutes les communautés du monde, il y a de tout : des hommes agissant comme des bêtes (Toto Riina était surnommé « le fauve ») et des personnalités aussi charismatiques et intelligentes que Buscetta. (Telerama)
L'EQUILIBRIO
De Vincenzo Marra (2019)
Avec Mimmo Borrelli, Roberto Del Gaudio, Giuseppe D'Ambrosio
Ancien missionnaire en Afrique, le père Giuseppe se fait transférer dans une petite ville près de Naples. Il y remplace le curé local, Don Antonio, dont le charisme et le combat contre l'élimination illégale de déchets toxiques lui ont valu le respect de la communauté. Giuseppe se révèle un digne successeur, luttant contre toutes sortes d'injustices, mais celui-ci se heurte rapidement à la dure réalité locale.
CRITIQUE ;
Vincenzo Marra dépeint, dans ce thriller subtil, le portrait d’un curé inflexible face à la mafia et le drame des déchets toxiques. Mimmo Borrelli, qui interprète avec une sobre conviction ce personnage est une figure engagée de la scène artistique napolitaine, tout comme Vincenzo Marra, qui, un pied dans la fiction et l’autre dans le documentaire, poursuit depuis vingt ans un discret et méritoire bonhomme de chemin.(Libération)
RICORDI ?
De Valerio Mieli (2019)
Ils se sont rencontrés à une fête et se sont aimés tout de suite. C'est une belle et grande histoire d'amour, racontée à travers les souvenirs du jeune couple - des souvenirs altérés par le temps, leurs états d'âme, leurs différents points de vue. Des souvenirs qui finiront par influer sur leur relation.
CRITIQUES :
Après son premier long métrage, Dix hivers à Venise, proposé en France en 2012, le réalisateur, scénariste et photographe italien Valerio Mieli pose sa caméra à Rome, pour nous présenter une nouvelle fois une histoire d’amour romanesque et poétique. Récompensé du Prix du public, d’une Mention spéciale et du prix de la meilleure actrice lors de la Mostra de Venise 2018, Ricordi ? questionne l’influence que peut avoir notre passé sur notre état d’esprit, notre vie de couple et finalement notre existence tout entière. Peut-on être heureux et tourné vers l’avenir, lorsque le poids d’un passé douloureux pèse toujours plus sur nos épaules ? (aVoir.aLire)
LA VITA IN COMUNE
De Edoardo Winspeare (2019)
A Disperata, patelin perdu au fin fond des Pouilles, la vie est à l’arrêt. Le maire Pisanelli ne s’intéresse qu’à la poésie. Deux frangins un peu abrutis rêvent de devenir des gangsters. Des promoteurs veulent tout bétonner. Il fait chaud, l’avenir est déprimant, le chômage, chronique. Mais voilà : Pisanelli intéresse des détenus à la littérature, et un miracle se produit, car le pape s’en mêle…
CRITIQUE :
Tourné à Salento, dans le château des ancêtres du réalisateur, joué par les habitants, dont un croque-mort et un peintre, le film est une fable charmante où passent un humour à la Pagnol, un goût du désordre et de la rédemption très méridional. C’est doux-amer. Le cinéma italien comme on l’aime. François Forestier (Nouvel Observateur)
LE FILM PATRIMOINE
ATTENTION
PROJECTION UNIQUE
LA STRADA
Un film de Federico Fellini (1955) version restaurée en 2018
avec Giuletta Masina, Anthony Quinn
Zampano, un forain ambulant assez brutal, « achète » à une mère de famille misérable la gentille Gelsomina, une fille lunaire. Voyageant dans une pauvre carriole tractée par une motocyclette, Gelsomina seconde Zampano,mais celui-ci la traite comme bonne à tout faire. À l’occasion d’une de leurs étapes, Gelsomina est fascinée par le gracile « Fou » et par son dangereux numéro de funambule. Mais, pour une raison non connue, Zampano est en conflit avec le Fou…
HOMMAGE A FELLINI : à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Federico Fellini, le 33ème festival du film italien de Voiron lui rend hommage en ajoutant à sa programmation ce chef d’œuvre d’un des grands maitres du cinéma italien. La Strada reçut le lion d’Argent de la Mostra en 1954 et l’Oscar du meilleur film étranger en 1957.
FESTIVAL du CINÉMA ITALIEN
Édition 2020
Du lundi 23
mars au mardi 7 avril 2020
REPORTÉ
Avec notre partenaire
le restaurant
"La CARMELINA"
"C'était la dernière séquence
C'était la dernière séance
Et le rideau sur l'écran est tombé....."
... Sur ce magnifique film de Federico Fellini "La Strada" que 160 spectateurs ont revu … ou vu… avec beaucoup d'émotion et ont apprécié l'excellente présentation et les commentaires de Laurent Scotto.
Merci Laurent … à l'année prochaine!…
Bilan de cette édition "allégée" :
1650 spectateurs ... en une semaine !....
Un grand merci à tous pour votre présence et votre soutien qui nous insufflent l'énergie nécessaire pour préparer la
34ème édition en mars 2021
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VOUS ÊTES VENUS NOMBREUX ET NOUS VOUS EN REMERCIONS
pour cette soirée familiale autour du film
IL CAMPIONE
à PASSrL Le Mail Voiron
Dimanche 27 septembre
à 19h00
Comédie de Leonardo d'Agostini
Partenaire (UFVM )
Club Union Foot Voiron Moirans
avec la présence exceptionnelle de Jérémy Clément
ex-professionnel de foot
L'inauguration de cette 33ème édition très particulière, du Festival de cinéma italien
a eu lieu au cinéma PASS'RL
à 18h00
La conférence de Rocco Femia
Une cent, mille Italie
à 18h30
a connu un beau succès et rassemblé
110 personnes
Portrait sensible de l’Italie d’aujourd’hui au travers des mots et du regard de Rocco FEMIA, journaliste, auteur et éditeur de la revue RADICI, la revue des passionnés de l'Italie.