Chers amis du Festival,

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Je voulais simplement vous adresser un mot après la belle soirée vécue hier au Grand Angle. Je n’ai pas pu être présent — je jouais une pièce ailleurs et je vous assure que cela m'a coûté beaucoup — mais j’ai reçu tellement de messages enthousiastes que j’ai presque eu l’impression d’y être. Et je suis heureux que le comédien qui me remplaçait ait su porter le spectacle avec sensibilité.

Je veux remercier Lino : il a eu la gentillesse — et l’amitié — de venir découvrir le spectacle à Toulouse avec son épouse, et c’est lui qui a convaincu le bureau qui, à vrai dire, était déjà pleinement acquis à la cause : l’Italie, son cinéma et sa musique ont depuis longtemps trouvé chez vous, à Voiron, une terre d’accueil idéale.

 

Permettez-moi aussi un clin d’œil personnel. Lorsque j’ai créé Les Inoubliables musiques du cinéma italien, c’était en écho direct au travail monumental réalisé en 2014 avec Jean Gili, lorsqu’a été publié le premier volume d’une trilogie consacrée au cinéma italien — plus de mille pages de passion et d’érudition. 

Ce fut à Toulouse la première de ce spectacle, en présence de Claudia Cardinale, Laura Morante, Roberto Andò, Pupi et Antonio Avati. Une soirée qui reste pour moi un souvenir fondateur.

C’est de ce terreau-là qu’est né le spectacle que vous avez accueilli hier. Je suis donc naturellement touché que Jean, qui a tant compté pour la diffusion du cinéma italien en France, accompagne d’une certaine manière la route de votre Festival. C’est une présence discrète, mais essentielle — et profondément juste.

 

Merci à vous tous pour votre accueil, votre sérieux et votre fidélité à ce pont culturel que nous essayons, chacun à notre manière, de construire.

Avec toute mon amitié et gratitude,

Rocco